Idiophone en bois ou en bambou, à fente(s) ou sans fente, le tambour accompagne les danses traditionnelles kanak sur la Grande Terre de la Nouvelle Calédonie et aux Îles Loyauté. Les rythmes les plus fréquemment pratiqués sur l’instrument sont le "pilou" et le "rythme à quatre" (Cf. mp3 ci-après), accompagnant les danses imitatives.
Lorsqu’il est en bois, le tambour se présente généralement sous la forme d’un tronc de 50 à 60 centimètres de longueur et d’un diamètre de 25 à 35 centimètres. Évidé (tambour à fente) ou non (tambour frappé), il est rarement décoré. Le musicien s’assied au sol, pose l'instrument devant lui et le frappe à l’aide d’un ou deux bâton(s) de bois dur.
Lorsqu’il est en bambou, l’instrument, d’un diamètre inférieur à 25 centimètres, d’une longueur variable, peut atteindre deux mètres. Les fentes – 1, 2 voire 3, lorsqu’il y en a –, longitudinales, occupent les entre-nœuds. Les parois des nœuds ne sont pas percées. Le tuyau de bambou peut être frappé au sol comme le tambour de bois ou être posé sur un support ; les percussionnistes se distribuent alors le long de l’instrument : un par fente et jouent debout.
Tambour à fente en gaïac avec ses baguettes