Jeudi 30 mars, j'ai eu l'occasion de passer une journée professionnelle avec Jordi Savall et l’ensemble ‘Le Concert des Nations’, actuellement en résidence à la Saline royale d’Arc-et-Senans. La matinée s’est déroulée sous forme d’échanges autour des questions d’interprétation de la musique baroque, de la notion de ‘musique ancienne’ et de la charge émotionnelle portée par la musique parmi les populations traumatisées par les conflits récents. L’attention s’est ainsi portée sur le programme européen Orpheus XXI, qui a pour objectif « de permettre l’intégration de musiciens professionnels réfugiés et de transmettre leur culture aux enfants et adolescents déracinés. » L’après-midi, des extraits de la future production scénique Alcione de Marin Marais ont été interprétés et commentés dans le cadre d’une répétition avec les musiciens et chanteurs du Concert des Nations, dirigés par le maestro.
Le cinquième d'une série d'articles synthétiques consacrés au jazz qui sont mis en ligne progressivement est accessible en cliquant sur le lien ci-dessous. Portant sur la période qui court de 1959 à 1969, il est intitulé Jazz modal & free jazz.
Mardi 14 mars, immersion professionnelle à la Rodia de Besançon. La Rodia propose notamment des espaces scéniques pour diffuser les musiques actuelles et accompagne les artistes dans leurs projets. Au programme de cette journée chargée : visite des lieux, conférence sur la culture hip hop, rencontre avec Claire Passard, artiste en résidence, échanges avec différents responsables de scènes régionales et aperçu des missions de la Rodia, sous la direction de Nicolas Sauvage, médiateur culturel du lieu.
En ce mois de décembre 2016 vient de paraître aux Éditions 'Culture Vintage' le premier tome d'un ouvrage intitulé Le Haut-Doubs sur trois accords. En 239 pages grand format abondamment illustrées et aux chroniques bien documentées, Patrick Racle relate dans un style bien à lui, avec humour et passion, "la story de ceux qui ont fait vivre le rock'n'roll de Pontarlier à Morteau des années 70 à nos jours". Fruit de longues et fastidieuses recherches, le livre se présente comme "un témoignage de la création musicale dans un environnement rural plus qu'urbain" (Gilbert Chagrot). Huit pages (pp. 28-35) sont consacrées au groupe EZRA dont j'ai été l'un des membres fondateurs. Un livre à lire absolument.